Adolphe CON 1

Adolphe raconte l'inexorable décomposition d'une relation amoureuse. Après avoir séduit Ellénore par vanité plus que par amour, suivant une pulsion que l’on peut interpréter selon la théorie de René Girard comme un « désir mimétique », Adolphe ne parvient ni à rompre ni à aimer. Son indécision, entre sincérité et mauvaise foi, ainsi qu’une sorte de sadisme mêlé de compassion, précipiteront la course à l’abîme de ce couple fatal. Échappé comme par mégarde de la plume de Constant pour se divertir de ses déboires sentimentaux avec Charlotte de Hardenberg et Madame de Staë, Adolphe est plus qu’une simple anecdote. C’est un chef d’œuvre[interprétation personnelle] du roman d’analyse : une « histoire vraie de la misère du cœur humain »[

Benjamin Constant de Rebecque (1767-1830), Frans liberaal politicus, hechtte zelf het meest aan zijn politieke en filosofisch-religieuze geschriften, maar werd aan het eind van de 19e eeuw 'onsterfelijk' door zijn Journaux intimes en zijn min of meer autobiografische romans Cécile en Adolphe. Vooral Adolphe is het schoolvoorbeeld van de roman d'analyse geworden. Klassiek in zijn lucide beschrijving van uiterst complexe gevoelens en door de soberheid van taal, romantisch in de hartstochtelijke liefde van Ellénore, in de spleen of Weltschmerz van Adolphe.